Le bus

london BUSL’autobus (ou par aphérèse, bus), est un véhicule automobile de transport en commun de voyageurs en zone urbaine.

Histoire du bus

En 1825 à Nantes, Stanislas Baudry, un ancien officier de l’Empire, désire attirer des clients dans le quartier de Richebourg où il a installé un établissement de bains chauds.  Il met une voiture à disposition de ses clients. Il s’aperçoit que sa clientèle préfère fréquenter sa voiture que son établissement de bains chauds. Il demande donc à la municipalité l’autorisation d’établir un service de voitures publiques entre le quartier de Richebourg et les entrepôts Salorges, succédant ainsi à Étienne Bureau en créant la première ligne d’omnibus urbain. Le 10 août 1826, il fonde une entreprise comportant deux voitures suspendues pouvant recevoir chacune 16 personnes.

En 1905, à Paris, la Compagnie générale des omnibus met en service sur la ligne «Montmartre – Saint-Germain-des-Prés» une voiture automotrice à vapeur.

Au Salon de l’automobile de Paris de la même année le premier autobus à essence est présenté et relie la Bourse au cours la Reine.

L’essor des autobus parait irrésistible : à Paris, l’omnibus à cheval disparaît en 1912, et le tramway en 1938.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’autobus remplaça progressivement le tramway dans la majorité des villes de France, d’Espagne, du Royaume-Uni et d’Amérique du Nord.

Concurrence des autres modes de transport

À partir des années 1980, l’autobus est parfois remplacé par le tramway, ou le métro, sur les lignes à fort trafic de certaines grandes villes. Ces autres modes de transport ont un coût d’investissement élevé, mais une plus forte capacité modulable, un coût d’exploitation plus faible et sont moins polluants, du fait de leur traction électrique.

Différences avec l’autocar

Un autobus est affecté au transport urbain ou périurbain. Il est conçu pour effectuer des trajets moins longs que les autocars avec des arrêts fréquents. Sa vitesse est relativement faible. On y autorise la station debout. Il comporte plusieurs portes pour la montée et la descente des voyageurs. Il est généralement interdit sur voie autoroutière et ne peut pas toujours emprunter les rocades des grandes villes, exceptés s’ils s’y comportent comme les autres véhicules, à savoir s’abstenir de s’arrêter et de charger ou décharger des passagers.

Il est souvent à boîte de vitesses automatique. Les plus récents sont surbaissés pour faciliter la montée et la descente des passagers à mobilité réduite (handicapés, personnes âgées, personnes avec poussettes) ; ils peuvent s’incliner vers le trottoir et certains sont même munis d’une rampe rétractable allant jusqu’au sol.

Bus à impériale

Un bus à impériale est un bus à deux niveaux, dont l’étage supérieur peut être décapotable ou carrossé. Ces bus sont très répandus dans le monde entier soit pour utilisation touristique ou de transport en commun, mais cette dernière utilisation est moins courante. Le nom vient du fait que ce genre de bus est utilisé à Londres.

Bus à haut niveau de service

Un bus à haut niveau de service (BHNS) est un système de transport dont le véhicule utilisé est l’autobus ou trolleybus. Concept datant de 2005, sa définition est diverse, due aux différentes configurations existantes ou à venir. On distingue néanmoins les caractéristiques suivantes : une forte fréquence (5 à 10 min en heures pleines et moins de 15 min en heures creuses) avec amplitude horaire élevée (circulation la semaine, en soirée et le week-end), un parcours rationalisé avec un itinéraire intégralement ou partiellement en sites propres et un système de priorité aux feux tricolores et aux rond-points garantie par des aménagements spécifiques, un plancher bas pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite et la vente de titres de transports effectuée au niveau des stations.

L’origine du terme vient du sigle anglais BRT (Bus Rapid Transit), que l’on peut traduire en français par service rapide par bus. Le système BRT issu de la conception nord-américaine d’exploitation de lignes de bus a été transposé en France dans le but d’approcher un service proche de ce que peuvent offrir d’autres systèmes de transports en commun, notamment le tramway à la française ou les métros mais avec un coût au kilomètre moins élevé. En effet l’aménagement d’une ligne de bus en BHNS, même en site propre intégral, nécessite un investissement bien moins lourd que la construction d’une ligne ferrée et offre des possibilités de réaménagement plus souples. Pour l’Europe, cette approche « système » a d’abord été mise en œuvre pour le tramway avant d’être appliquée aux bus et trolleybus et c’est cette dernière application qui a entrainé la définition du concept de BHNS.

source wikipedia

 

La place du bus dans la multimodalité

Le bus permet soit de desservir le centre-ville, soit les stations de terminus de métro ou de tramway qui deviennent ainsi des pôles d’échanges multimodaux.

Le bus ne peut pas s’arrêter devant chaque immeuble et encore moins maison individuelle. Il faut donc rejoindre l’arrêt de bus à pied, en vélo – avec son propre vélo qui nécessite alors la présence d’un « abri-vélo » – ou avec un vélo en vélopartage, ou « vélo en libre service » qui demande alors la présence d’une station permettant de rendre le vélo à proximité de l’arrêt de bus. – ou en voiture (la votre ou en autopartage, en mono-voiturage, ou en co-voiturage – en tant que conducteur ou passager dans ce cas) qui requiert un parking (park and ride) et une station de dépôt d’autopartage proche de l’arrêt de bus.

  • Comme l’optimum pour votre trajet du matin peut être différent de celui pour votre trajet du soir,
  • comme l’optimum du lundi n’est pas forcément celui du mercredi ou du samedi,

Abel4com propose le parcours intermodal optimisé en fonction des contraintes du moment et de l’offre de services de transport proposée sur le parcours souhaité, y compris le bus le cas échéant.

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